journée difficile. Envie de manger pour apaiser mes angoisses. Comme ce n'est pas possible j'ai beaucoup d'idées noires. Je me fais peur. J'ai peur de ne pas guérir et au contraire de sortir encore lus mal. JE MANGE BEAUCOUP TROP VITE. Je ne pense qu'à la bouffe. J'embête mes amis avec mes problèmes alors que ça doit rester des amis, pas des psy. J'ai le sentiment d'être une merde, grosse, moche, qui ne sait rien et ne sais rien faire. Une personne inintéressante, folle, malade, nulle dans son boulot, dans ses relations... je suis submergée d'angoisses ce soir. Je pense au Québec et je m'en sais incapable malgré mon envie. Je pense être incapable de faire quoi que se soit, toujours, dans toute ma vie. Je n'ai aucune estime pour moi, je donne toujours raison aux autres et les laissent me traiter comme de la merde. Je pense qu'il est impossible que quelqu'un m'aime. Je suis incapable de recevoir de l'amour ou des compliments, il y a comme une bulle autour de moi. Par contre, je ne vis que pour les autres. Quelle est ma vie? Qui suis-je? Qu'est-ce que j'aime? Je suis la rigolote de service alors que je souffre et pense à la mort. Je me cache tout le temps, ment tout le temps, me plaint tout le temps car pour moi la vie n'est que négatif. Je ne lui apporte rien et je n'apporte rien à personne. Je suis maudite (mes parents, le collège, l'accident...). suicide=libération? Première fois que je prendrais une décision par moi même? Pourquoi j'y pense tant et n'y arrive pas? Me faire mal quand j'ai mal. Cette souffrance et ce mal-être qui me suit partout, toujours, qui m'empêche de profiter des choses de la vie. Suis-je bien ci? Dois-je partir à Paris? En ce moment je suis terrorisée : de ma guérison? De ma sortie, de rester ici ou non? De tenir le coup? De devenir encore plus folle? J'ai besoin que les gens m'aiment. Moi je les aime si fort, je voudrais qu'ils soient juste mes amis. Chaque jour sans eux est un déchirement, un abandon qui me donne de suite envie de mourir. J'ai tellement toujours l'impression d'être une merde, la moins intelligente, la plus grosse. Qu'est-ce que trouvent en moi mes amis pour rester mes amis? Et l'amour, c'est quoi l'amour? J'aime? J'aime pas? Je suis dépendante? Je me sens valorisée? J'ai besoin d'affection? Je suis une torturée, angoissée, qui n'a aucun élan de vivre. Pourquoi vivre? Pour les autres, donc encore pour les autres. JE VEUX AVOIR DE L'ESTIME POUR MOI ET AVOIR CONFIANCE EN MOI ET NE PLUS VOULOIR MOURIR. Je veux vivre normalement. Que ma vie est un sens. Ça fait mal à l'intérieur. Parfois j'ai l'impression de perdre la raison, de ne plus être moi-même, de ne plus me contrôler, je ne suis plus Daphné. Mais qui est-elle en faite? Apprendre à m'aimer pour pouvoir ensuite aimer quelqu'un. Et les enfants : possible? Mère suicidaire? Instable? Qui pourrait être violente?
positif : - j'ai refusé un fromage à midi
j'ai réussi à dire non aux gens et à m'isoler pour enfin finir mon livre
je me suis rappelée d'une journée où j'étais bien, où j'ai éprouvé du plaisir : j'ai dit « c'était génial »
Les phrases que j'ai pioché dans différents livres
et qui me permettent de réfléchir sur moi, sur la vie...
la colère est une énergie qui génère de la souffrance. Si chaque fois que vous sentez de la colère, vous en prenez soin tout de suite et réussissez à l'apaiser, vous aurez beaucoup de bonheur dans votre vie, beaucoup de joie.
La liberté demande à être cultivée avec assiduité. Être libre signifie être libre de tout sentiment de détresse, de la colère et du désespoir. S'il y a en vous du désespoir, vous devez reconnaître l'existence en vous de cette énergie et ne plus tolérer qu'elle vous fasse perdre le contrôle de vous même.
Marchant, ils se laissent aspirer par le futur ou par le passé; ils sont incapables de demeurer dans l'ici et maintenant, là où la vie est disponible. Dès que nous nous laissons happer par nos inquiétudes, notre désespoir, nos regrets par rapport au passé et nos peurs par rapport à l'avenir, nous ne sommes plus des personnes libres.
A certains moments, vous pourriez avoir l'impression de ne pas valoir grand chose. Mais en réalité chacun de vous n'est rien moins qu'un miracle. Que vous soyez tous en vie – ici, inspirant et expirant – prouve amplement que vous êtes des miracles.
Lorsque votre vie se revêt de sens, le bonheur devient une réalité.
Veillez à ne gaspillez aucun instant de votre vie, toute minute qui passe pouvant être utilisée pour cultiver la solidarité, la paix, la joie.
Les émotions se lèvent, durent un certain moment, puis se dissipent. Nous sommes plus, beaucoup plus que les émotions qui se saisissent de nous. Ce n'est pas une émotion qui provoquera notre mort.
bonjour Daphné......
RépondreSupprimer....et au jour d'aujourd'hui (presqu'un an après cette prose) où en es-tu?
en tout cas, même dans l'ombre je pense souvent à toi. Et même si ce n'est pas de l'amitié (parcequ'on se connait peu en fait), j'éprouve une profonde affection pour toi.....
MN