9 nov. 2010

21/12/2009

je pense beaucoup à la scarification. Je veux voire ce que l'on ressent, si cela calme les angoisses, j'ai une envie pulsionnelle d'essayer que je n'ai jamais eu auparavant. Cette envie est telle qu'elle me fait peur mais en même temps elle m'attire tellement. Ça m'obsède. Une amie m'a demandé d'écrire tous les jours quelque chose que j'ai ressentie d'agréable dans la journée. Je n'y arrive pas. Pas de plaisir quand je mange ou quand je fais quoi que se soit d'autre. Pourquoi m'est-il impossible d'éprouver le moindre plaisir? La vie vaut la peine d'être vécue dans ce cas là? Et cette scarification qui m'obsède, j'en tremble. Je veux essayer mais j'ai peur. Je ne sais pas pourquoi, je sais que je vais avoir mal, mais j'ai l'impression que cette douleur va permettre de me sentir VIVANTE. Je régresse dans ma maladie? Ce matin je ne suis pas sure de moi et me fais peur. Tiraillée entre cette envie immense d'essayer et ma raison. Je suis de plus en plus malade? Je pense encore beaucoup à la bouffe. Je sais que si je sors je me jetterais dessus. Mais désormais ce sont mes idées noires qui m'obsèdent. La bouffe m'a t-elle permis pendant toutes ces années de cacher un peu ma profonde dépression? Mes idées suicidaires?
Exercice: ne pas toucher l'entrée, le plat et le dessert avant 2 min
manger doucement
exercice: angoisse = se dire que RIEN N'EST GRAVE. Trouver un lieu de paix. SOUFFLER.
CE N'EST PAS GRAVE
manger doucement est très dur car pas naturel. Certains moments je me force, d'autres je n'y pense pas. Difficile d'attendre 2 minutes quand les repas arrivent. Et pendant le repas, ce n'est pas du plaisir, c'est de l'ennui. Aujourd'hui discours positifs avec des projets. Projet du Québec qui me tient de plus en plus à cœur mais qui m'effraie tant : vendre mes meubles, ma chienne, l'argent, trouver un logement, partir loin de mes amis. Je suis pétrifiée. Cela me paraît impossible. Je dois parvenir à améliorer mes relations amicales : j'existe pour eux même quand je ne suis pas avec eux. Abandonner ce sentiment d'abandon, d'être dans la plainte, vouloir me faire du mal pour attirer leur attention sur ma souffrance. Ils m'aiment à leur façon comme moi je les aime à la mienne. Ne plus croire qu'ils me détestent car ils annulent un RDV ou me disent des choses franches ou ne m'appellent pas pendant quelques jours. Ne plus vivre à travers le regard des autres. Ma sortie doit être une naissance, la naissance de Daphné comme une personne à part entière. Dire « non », m'imposer face à mes parents et ne plus avoir peur de couper les liens, ne plus avoir peur de vivre ma vie même si cela leur est douloureux. Me remettre à cuisiner. A savourer des choses simples. Ma vie peut être ce que je veux en faire. Faut essayer, si ça ne marche pas, c'est pas grave. Il faut juste que je trouve le courage de me lancer, de faire le 1er pas vers le mystère. J'ai si peur. Je dis ça aujourd'hui mais demain je peux me retrouver au fond du trou, avec plus aucun projet. Je cherche ce que j'aime, ce que j'ai envie de faire, qui je suis. Pourquoi ai-je tant besoin d'être en couple? D'aimer et qu'on m'aime? L'amour est quelque chose qui compte plus que tout dans ma vie. Me redresser quand je marche, regarder les gens sans être gênée, je suis quelqu'un , mes opinions peuvent valoir quelque chose et si ce n'est pas le cas : C'EST PAS GRAVE. Je veux renaitre et réaliser mes rêves, VIVRE et plus SURVIVRE. Mais je dois m'en donne les moyens, cela ne va pas tomber du ciel.
Points positifs : - prise de contact Paris
        • idées positives cet aprem, point sur moi, sur ce que je dois travailler : je commence à prendre de la distance par rapport à tout ce qui me parasitait = illusion
        • j'ai réussi à parler à Mathilde de ma personnalité
        • j'essaie de prendre de la distance avec Romaric avec qui c'est ambiguë. Ce n'est pas grâce au fait que je ne vais pas bien que je vais me remettre avec lui, ce n'est qu'illusoire. Je fais une sorte de chantage affectif dans lequel il faut que je me sorte e que je le sorte
PS: externe très mignon. Je me sens en manque de tendresse, de câlins, de quelqu'un à qui je plais, de quelqu'un qui me prenne dans ses bras.
S'AIMER SOI MEME POUR AIMER LES AUTRES. Pour moi l'amitié c'est sacrée mais je ne dois plus vivre qu'à travers elle. PROFITER!!!!

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